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Retrouvez ci-dessous les interventions des membres de l’IHMC dans les médias et lors d’événements grand public (liste non exhaustive établie à compter de 2017).
De quels thèmes les représentations visuelles du chantier se font-elles l’écho ? Valérie Nègre, spécialiste de l’histoire des techniques et de l’architecture, s’est penchée il y a quelques années sur cette question complexe pour l’exposition L’art du chantier. Construire et démolir du 16e au 21e siècle (2018). Elle revient sur les conclusions de cet exercice.
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Comment le chevalier de Saint-George, né esclave en Guadeloupe, est-il devenu une star au 18e siècle ?
Outre-mer la 1ère vous propose un podcast en six épisodes sur le parcours exceptionnel du chevalier de Saint-George (1745-1799). Des interviews d’écrivains, d’historiens, des archives illustrent le récit. En bonus, un article interview accompagne le podcast.
Pour compléter le premier épisode, « Une enfance antillaise », Frédéric Régent répond aux questions de Cécile Baquey.
Lire l’entretien complet et écouter les podcasts de la série (30 mn chacun)
L’Urbex est un mouvement très protéiforme. Le degré d’intellectualisation de la démarche est très variable. Ici, nous avons plutôt affaire à des explorateurs cérébraux, qui tiennent à donner un sens à chacune de leurs expéditions. Pour comprendre.
Avec :
Écouter le documentaire d’Olivier Chaumelle (58 mn)
Les Rendez-vous de l’Histoire de Blois ont publié huit nouveaux enregistrements de tables rondes auxquelles ont participé les membres de l’IHMC à l’occasion de l’édition 2023 du festival (en plus des trois signalés le 27 novembre 2023) :
Pour l’émission « La série documentaire » de France Culture, Claire Zalc mène l’enquête sur les lieux de Georges Perec, à la recherche des traces de son histoire. Quatre lieux pour nous raconter un orphelin de la Shoah, un amoureux des mots, un fils d’immigrants, un habitant de la littérature.
Lire également l’article « Marcher et se souvenir avec Georges Pérec », d’Émilie Grangeray, dans Le Monde du 12 mars 2024.
Épisode 1/4 : La rue Vilin, le lieu de l’enfance
11 mars 2024, 57 mn
Comment Georges Perec, orphelin de la Shoah, a-t-il levé le rideau de fer tombé sur son lieu d’enfance, la rue Vilin à Belleville, où il a vécu de 1936 à 1942 ? Cet épisode part à la recherche des traces laissées par son histoire.
Épisode 2/4 : Le Moulin d’Andé, le lieu de l’amour
12 mars 2024, 58 mn
Le Moulin d’Andé, pour Georges Perec, c’est à la fois le lieu d’une histoire d’amour passionnée avec Suzanne Lipinska, la maitresse des lieux et le terrain de jeu d’une prouesse littéraire : l’écriture de La Disparition, roman sans la lettre e.
Épisode 3/4 : Ellis Island, le lieu de passage
13 mars 2024, 1 h
En 1978, Georges Perec se lance avec Robert Bober dans la réalisation d’un film sur Ellis Island, centre d’accueil de millions d’immigrants à destination de New York entre 1892 et 1954. Que vient-il chercher dans ce « lieu d’errance et d’espoir » ?
Épisode 4/4 : Lubartów, le lieu des origines
14 mars 2024, 58 mn
Que représente Lubartów pour Georges Perec ? Son père y est né et lui n’y a mis les pieds qu’une fois, en 1981.
Sommeil, travail, criminalité, mort, fêtes… la nuit et son histoire revêtent bien des facettes qu’explore l’historien Alain Cabantous dans son ouvrage intitulé L’histoire de la nuit (2009).
Retrouvez l’enregistrement (audio) de la présentation de cet ouvrage réalisée à l’occasion de l’édition 2009 des Rendez-vous de l’histoire sur le thème « Le corps ».
Sous l’Ancien Régime, pour devenir pleinement homme, tout garçon devait rejoindre une société de jeunesse, dite Bachellerie ou Bachelete dans les campagnes du Centre-Ouest. Il y accomplissait des fonctions festives et parajudiciaires, souvent inscrites dans le droit seigneurial. Nicole Pellegrin étudie ces fêtes depuis son travail de thèse. Dans cet entretien, elle revient sur certaines des spécificités de ces festivités et sur ce qu’elles nous disent de la société d’ordres et de classes d’âge propre à cette époque et à l’apprentissage collectif de la loi du groupe par les « jeunes ».
Lire l’entretien avec Anna Maheu pour le numéro 261 de la revue Tribune Fonda ( abonnement requis)
Et si le centrisme, tentative de dépassement du clivage gauche droite, avait souvent été, dans l’histoire, un extrémisme ? Thomas Legrand avec son invité, Pierre Serna, professeur d’histoire de la Révolution française à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, poursuit cette exploration du centre, de ce vaste territoire politique dont les frontières évoluent sans cesse, non pas du fait des centristes mais de celui du positionnement des deux camps classiques de la politique.
C’est en compagnie d’un historien qui regarde les choses autrement et qui a une thèse assez singulière et très charpentée que ce numéro d’« Enquête de politique » explore la face cachée du centrisme. Pierre Serna entend démontrer que le centrisme, la recherche du juste milieu, de l’équilibre entre les excès des uns et des autres a, paradoxalement, toujours généré de l’autoritarisme. La désidéologisation, le pragmatisme, en théorie ce serait facteur d’apaisement, en réalité, dans son application concrète, cela nécessite, invariablement un usage excessif des instruments de la coercition. Le centrisme n’aurait rien à voir avec l’« éthique de la modération », mais, bien au contraire, le centrisme, en pratique serait une forme de radicalité ou d’autoritarisme comme Napoléon, par exemple : ni la république, ni la monarchie, ou en même temps la république et la monarchie, le fameux dépassement centriste. Voici une thèse singulière et intéressante à découvrir.
Écouter le podcast complet , épisode 2 de la série « Le centrisme » (48 mn)
Quelle coloration politique peut prendre l’amitié au 18e siècle ? Quelle évolution subit le concept d’amitié sous la Révolution ? Quels liens d’amitié unissent les révolutionnaires ? Le concept de fraternité se substitue-t-il à celui d’amitié à la période révolutionnaire ?
Avec :
Écouter l’émission complète de Xavier Mauduit (57 mn)
Nos poubelles et leur contenu disent beaucoup de qui nous sommes, d’où nous vivons et de comment nous habitons notre territoire. Aujourd’hui, à en croire un rapport de l’ADEME, la France a « produit » 310 millions de tonnes de déchets en 2020, et la filière déchets fait vivre et travailler plus de 120 000 personnes dans notre pays. Le tri, le recyclage, l’enlèvement des déchets et puis le nettoiement des sont devenus des aspects essentiels de notre vie quotidienne, mais… c’est loin d’être nouveau ! Nicolas Lyon-Caen (IHMC, CNRS) et Raphaël Morera (CRH, CNRS) répondent aux questions de Sébastien Thomas sur ce sujet pour présenter une histoire passionnante des poubelles à Paris entre le 16e et le 18e siècle, une époque où Paris s’étend, se densifie, une époque où déjà la saleté des rues de la capitale était un sujet de préoccupation majeur.
Écouter l’épisode complet (30 mn)
De l’Égypte à la Provence, de l’Afrique du Nord aux Balkans, la Méditerranée de l’époque moderne recouvre des réalités plurielles. Qu’il s’agisse de cabotage ou de grandes traversées, les mobilités humaines sont légion et font dialoguer entre eux les différents pôles de cet espace.
Avec :
Écouter l’émission complète de Xavier Mauduit (58 mn), troisième épisode de la série « Méditerranée(s), histoire de migrations ».
Avec Libres de couleur, l’historien Frédéric Régent confirme son ample connaissance du fait colonial et de l’esclavage. Il met en lumière une catégorie de population relativement négligée par l’Histoire, pourtant gage de nuance dans la présentation du monde colonial habituellement saisi dans ses deux pôles, maître blanc et esclave noir.
Voir la vidéo complète de ses réponses pour l’émission « À la page » de la chaîne Outre-Mer La 1ère (13 mn)
Comment penser la mobilité en Méditerranée sans tomber dans le biais du déséquilibre qui a marqué l’époque coloniale ? Dans une vaste enquête qui prend pour cadre « les » Méditerranées à l’époque moderne, Guillaume Calafat et Mathieu Grenet parviennent à restaurer la dimension collective d’un espace pluriel et composite.
Lire l’entretien complet avec Florian Louis
Face au changement climatique, les penseurs de l’écologie politique ont forgé de nouvelles alliances avec les sciences sociales et sont passés d’un rejet de l’organisation étatique et de sa finalité productiviste à l’ambition de le révolutionner de l’intérieur pour profiter de sa puissance souveraine. Sans perdre de vue les impératifs sociaux et démocratiques.
Lire l’article dans Le Monde (abonnement requis)
La suiveuse, la « travestie » et la cantinière : trois personnages féminins ; trois temps de l’histoire des femmes dans les armées. Des oubliées mises à l’honneur dans un documentaire pour lequel un youtubeur, des doctorant·e·s, une documentaliste audiovisuel et une dessinatrice ont joint leurs efforts.
Pour Entre-Temps, Anouk Durand-Cavallino, Juliet Copeland, Léa Prévost, Quentin Censier et Valentin Barrier reviennent sur cette expérience, sur leurs recherches documentaires et les fictions qu’elles et ils ont écrites pour faire connaître ces histoires.
Lire l’article complet
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