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Tenu par les doctorants, doctorantes, chercheurs et chercheuses du laboratoire, ce podcast a pour but de mettre en avant la recherche historique des membres de l’IHMC, pour les historiens et historiennes mais également pour les passionné·e·s ! À chaque émission son invité, ainsi que sa carte blanche, dans laquelle un membre du laboratoire présente rapidement un sujet entre histoire et pop-culture.
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C’est un épisode spécial proposé aujourd’hui dans lequel OpCit ! accueille trois jeunes docteur·e·s ayant soutenu leur thèse durant l’année 2023-2024. Ces thèses ont une thématique commune : l’histoire politique, sociale et technique de la guerre. Cette thématique s’inscrit dans un axe structurant de l’IHMC.
De la marine de la République à la reconnaissance des victimes de la Grande guerre en passant par les cartes et le travail des topographes au xviiie siècle, c’est l’actualité de la recherche du laboratoire que nous vous présentons, avec ceux qui la font aujourd’hui.
Suite aux résultats en faveur du Rassemblement national aux élections européennes du dimanche 9 juin 2024, Emmanuel Macron décide de dissoudre l’Assemblée nationale. En réponse, le député de La France insoumise, François Ruffin, appelle toutes les forces politiques et sociales de gauche à se réunir dans un Nouveau Front populaire. Cet appel a manifestement constitué un levier de ralliement pour ces forces politiques, mais a également été le point de départ d’un débat mémoriel acharné entre les partis de tous bords. Appropriations ou rejets des luttes anciennes, capacité à convoquer et à faire parler les figures tutélaires du passé, tout cela est soudainement devenu notre actualité, et même un objet brûlant de l’affrontement politique à l’heure des plus grands dangers.
C’est dans ce contexte que l’idée de cet épisode d’OpCit ! est né. Point de politique au sens propre. Nous ambitionnons de faire ici ce qui est de notre ressort : étudier le passé et ses usages contemporains, à l’aide de travaux produits par des chercheurs et des chercheuses de métiers. Nous savons les risques de telles interventions qui semblent contrevenir à notre « sacrosainte » règle d’objectivité professionnelle. Nous l’assumons, aujourd’hui comme hier, car l’histoire ne s’écrit qu’au présent et que l’historien et l’historienne doivent savoir agir dans la Cité, à plus forte raison quand les institutions qui les abritent sont en danger.
Quelle place pour la folie dans la cité ? Que fait la Révolution française des citoyens qu’elle appréhende, interne et soigne comme des « aliénés » ? Comment la volonté d’ancrage des aliénés au corps civique, en tant que citoyens, s’articule-t-elle avec leur marginalisation dans un lieu d’enfermement spécifique, en tant que patients à traiter ? Quelles sont les conditions d’internement et les méthodes thérapeutiques auxquelles sont soumis les patients, et que nous révèlent ces données des recompositions majeures que connaît la vie politique de la France entre 1797 et 1825 ? C’est à ces différentes questions que répond Pauline Teyssier dans cet épisode, consacré à l’hospice de Charenton et à son activité dans une période cruciale à cheval entre époque moderne et contemporaine..
Carte blanche : À l’occasion de la commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda, Muriel Le Roux, chargée de recherche au CNRS, nous présente le livre Ainsi pleurent nos hommes, de Dominique Celis, paru en 2022 aux éditions Philippe Rey.
Ni esclaves, ni égaux aux individus blancs : les libres de couleur sont un groupe intermédiaire de la population des sociétés coloniales. Dans cet épisode, Frédéric Régent, maître de conférence à Paris 1, revient sur la construction de cette catégorie, dont la définition s’est affinée entre les xive et xixe siècles dans les différents empires coloniaux. De l’affranchissement à la possession d‘esclaves, les individus libres de couleur ont une diversité de profils et de trajectoires, et acquièrent même parfois la réputation de blancs.
Carte blanche : Momcilo Markovic, membre associé de l’IHMC, vient nous présenter le film-documentaire Non-alignés : scènes des archives Labudovic, réalisé par Mila Turajlic.
Dans cet épisode, Rahul Markovits, Valérie Theis et Stéphane Van Damme reviennent sur leur contribution à trois tomes différents de « L’Histoire dessinée de la France », une collection de vingt volumes publiée par les éditions La Découverte, associant chacun un·e dessinateur·ice professionnel. Ils nous expliquent comment ils ont co-écrit ces ouvrages, au carrefour entre le manuel graphique et la mise en image fictionnelle – parfois humoristique, parfois sérieuse, toujours soucieuse de rendre compte des avancées de la recherche historique depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours.
Carte blanche : Claire Zalc, directrice de recherche au CNRS, vient nous parler de son expérience d’écriture radiophonique pour la série de podcasts intitulée « Sur les lieux de Georges Perec » qu’elle a réalisée pour l’émission « La Série documentaire » sur France Culture. Une autre manière de raconter l’histoire.
Vestiges, ruines, lieux abandonnés et friches sont des traces du passé et, en tant que telles, elles peuvent être l’objet d’étude des historiens et des historiennes. Sujets à une romantisation au cours de l’histoire, ces lieux sont aujourd’hui exposés à une certaine attention, que ce soit par l’urbex ou une économie de la friche dans le cadre des politiques environnementales. Mais pour l’étude historique, comment les analyser ? Que sont les lieux abandonnés ? Doit-on les traiter comme des sources explicites et que faire des documents que l’on peut parfois y retrouver ?
Dans le cadre du séminaire du laboratoire de l’IHMC 2023-2024, Nicolas Offenstadt et Christophe Charle présentent comment les lieux abandonnés, ces espaces à la marge et éloignés des pratiques archivistiques classiques, doivent encore trouver leur place dans l’historiographie.
Carte blanche : Costanza Lugnani, doctorante à Paris 1, nous présente le documentaire Emanuela Orlandi, la disparue du Vatican, réalisé pour Netflix en 2022 par Mark Lewis.
Pour cet épisode sur l’histoire environnementale, l’IHMC invite l’APHG.
Samy Bounoua et Catherine Cimaz-Leroy sont ainsi aux commandes pour interroger trois enseignant·e·s-chercheur·se·s du laboratoire : Charles-François Mathis, Hélène Blais et Stéphane Van Damme.
Comment des approches différentes de l’histoire environnementale enrichissent-elles notre compréhension des rapports entre les sociétés humaines et leurs environnements ? Entre histoire sociale, histoire coloniale et impériale ou histoire des sciences et des savoirs, chacun·e des intervenant·e·s nous donne ses clefs de lecture en rapport avec un des thèmes de l’enseignement de l’histoire en terminale.
Dans cet épisode, Stéphane Van Damme nous présente son dernier ouvrage, Les voyageurs du doute. L’invention d’un altermondialisme libertin (1620-1820) (février 2023). Penseurs sceptiques, libertins érudits, matérialistes des Lumières, nombreux sont ceux qui ont critiqué le projet impérial français des xviie et xviiie siècles. En suivant ces voyageurs du doute dans les nombreuses polémiques, affaires et controverses auxquelles ils participent, Stéphane Van Damme met en lumière les arguments et les pratiques des pourfendeurs de la « monarchie universelle française ».
Carte blanche : Vincent Denis, maître de conférences en histoire moderne à l’université Paris 1, nous présente l’exposition temporaire La Régence à Paris (1715 - 1723), qui se tient jusqu’au 25 février 2024 au musée Carnavalet à Paris.
Existe-t-il un bloc homogène et intemporel que l’on pourrait appeler « la » Méditerranée en histoire ? Dans cet épisode, Guillaume Calafat nous explique que non. La Méditerranée de l’époque moderne représente un monde multiple et bigarré qu’il vaudrait mieux dire au pluriel. Il nous présente sa dernière publication, co-écrite avec Mathieu Grenet et parue chez Points en octobre 2023 : Méditerranées. Une histoire des mobilités humaines (1492-1750).
Carte blanche : Côme Simien, maître de conférence à Paris 1, nous présente le roman Les Onze de Pierre Michon, paru en 2009 aux éditions Verdier. Entre réalité et fiction, où se situe l’illusion de l’Histoire au cœur de cette œuvre littéraire qui s’insinue dans les méandres de la Révolution ?
La question du droit et de la justice dans les colonies françaises aux côtés des institutions locales n’a rien d’évidente. En se penchant sur les tribunaux musulmans du Sénégal, Élise Paysant a pu mettre à jour les profondes transformations du droit musulman dans cette région. Ainsi, dans cet épisode, elle nous montre comment justice coloniale et justice musulmane ont cohabité, quelles pratiques ont persisté en dehors du cadre colonial mais aussi à quel point le terme marabout cache une véritable érudition des juges locaux en droit coranique.
Carte blanche : Delphine Froment, maîtresse de conférences à l’université de Lorraine, vient nous présenter l’œuvre du prix Nobel de littérature 2021, le tanzanien Abdulrazak Gurnah, dont 3 romans (Paradis, Près de la mer et Adieu Zanzibar) ont été traduits en français aux éditions Denoël.
À l’occasion des Rendez-vous de l’histoire de Blois, l’équipe d’Opcit ! vous propose un épisode spécial consacré aux cimetières de Lubartów et de Bagneux. En compagnie de Claire Zalc, Inès Baude et Louise Bur-Palmieri, nous vous proposons de comprendre comment les populations juives de ces villes ont investi ces lieux réservés aux morts.
Carte blanche : Charles-François Mathis, professeur des universités à Paris 1, nous parle de la bande dessinée Le Monde sans fin, de Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici, éditée par Dargaud en 2021.
À l’occasion de la sortie le 20 septembre de son ouvrage Comment la confiance vient aux princes. Les rencontres princières en Europe (1494-1788), écrit avec Claude Michaud et publié aux Presses universitaires de France, Jean-Marie Le Gall, professeur à l’université Paris 1 et membre de l’IHMC, revient sur les rencontres entre souverains et sur l’essor de la confiance entre ces acteurs politiques.
Carte blanche : Shandiva Banerjee, doctorante à l’université Paris 1, nous parle de L’île sous la mer, un roman d’Isabel Allende publié chez Grasset en 2011 et prenant place durant la révolution haïtienne commencée en 1791.
De prime abord, l’expression « histoire urbaine » peut avoir une résonance assez austère : elle évoque des cartes, des statistiques, à la rigueur des anecdotes livrées pour donner quelque tonalité locale aux tendances générales. Dans cet épisode, Nicolas Lyon-Caen, chargé de recherche au CNRS, nous montre pourtant qu’il n’en est rien. La ville est un objet d’histoire aussi coloré, diversifié et surprenant que les habitants qui l’investissent et que les activités qui l’animent.
Carte blanche : Matthieu Haroux, doctorant en histoire moderne à l’IHMC, partage avec nous sa lecture de la bande dessinée Révolution de Florent Grouazel et Younn Locard, et plus particulièrement son premier tome, Liberté, paru en 2019 aux éditions Actes Sud.
Les 17 et 18 juillet 1936, à travers l’Espagne, éclate une tentative de coup d’État militaire nationaliste contre le gouvernement de la seconde République. Le semi-échec de ce soulèvement mène alors à trois années de guerre civile. Pierre Salmon, maître de conférences en histoire contemporaine à l’École normale supérieure, revient pour nous sur le trafic d’armes entre la France et l’Espagne dans cette période troublée, entre illégalité et réseaux transnationaux.
Carte blanche : Muriel Le Roux, chargée de recherche au CNRS, nous présente le dernier livre de Michelle Perrot avec Eduardo Castillot. Dans Le Temps des féminismes, édité en 2023 aux éditions Grasset, l’historienne revient sur son parcours et son rapport au(x) féminisme(s).
Lors du partage de la Pologne (1772), l’Autriche reçoit un « lot », renommé « royaume de Galicie » d’après une ancienne principauté médiévale. L’intervention porte sur l’intégration dans l’empire des Habsbourg d’un espace aujourd’hui situé entre Pologne et Ukraine. Christine Lebeau, de la possibilité d’une histoire croisée, voire transnationale, dans un espace bouleversé par les concurrences impériales.
Carte blanche : À l’occasion de la sortie du film Les Trois mousquetaires : D’Artagnan, Hervé Drévillon, professeur des universités à Paris 1, aborde avec nous les dimensions symboliques portées par le corps des mousquetaires du roi à l’époque de Louis XIV.
En 2022, de nombreux événements ont été organisés à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur. Certaines de ces commémorations ont réactivé l’image du grand savant bienfaiteur de l’humanité. Mais à qui profite le mythe ? Jean-Luc Chappey et Muriel Le Roux reviennent pour nous sur la construction du mythe Pasteur.
Carte blanche : Antoine Breysse, doctorant à Paris 1, nous parle de la bande dessinée 1629, ou l’effrayante histoire des naufragés du Jakarta, de Xavier Dorison et Thimothée Montaigne, parue aux éditions Glénat en 2022.
Charlotte Guichard, directrice de recherche au CNRS et professeure attachée à l’École normale supérieure, nous présente dans cet épisode une interprétation originale du célèbre Pèlerinage à l’île de Cythère (1717) de Jean-Antoine Watteau. Plus qu’une scène de « fête galante », cette toile est porteuse d’une vision de l’Empire colonial français.
Carte blanche : Valéria Pansini, maîtresse de conférences à l’université Rennes 2 accueillie en délégation CNRS à l’IHMC, nous parle de l’animé japonais Lady Oscar. Quels liens avec l’Histoire ce programme télévisuel qui a marqué en Italie entretient-il ?
Comment s’est construite la relation entre les communautés villageoises et le maitre d’école au xviiie siècle ? Comment le moment révolutionnaire a-t-il fait évoluer cette relation ? Dans cet épisode, Côme Simien, maître de conférences à Paris 1, nous présente son livre « Le maitre d’école du village au temps des Lumières et de la Révolution », tiré de sa thèse soutenue en 2017 et publié le 14 février 2022 aux CHTS. Il revient à la fois sur sa méthode d’analyse, ses sources et ses conclusions.
Carte blanche : Costanza Lugnani, doctorante à l’IHMC, nous partage ses impressions sur le film Caravage de Michele Placido (2022).
Paul Vo-Ha, maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, aborde la reddition des places fortes aux xvie et xviie siècles comme des pratiques transactionnelles. Loin d’une vision totalisante de la guerre et des combats, l’étude des cessez-le-feu et des redditions montre les différentes socialisations des acteurs de terrain au cœur d’une micro-diplomatie. Émergent ainsi des codes culturels, moraux mais également juridiques sur l’action de se rendre avec sa garnison et son corps de place, et dans le cadre desquels sont prises des décisions plus ou moins collégiales et justifiées.
Carte blanche : Valentin Barrier, doctorant à Paris 1, nous parle de la représentation des guerres napoléoniennes au cinéma. Comment les combats de cette époque ont-ils posé un défi pour rendre leur récit intelligible par le public et quelle réponse les différents réalisateurs qui s’y sont confrontés ont-ils proposée ?
Dans cet épisode, Delphine Froment, maîtresse de conférences à l’université de Lorraine, nous propose une histoire du regard européen sur le Kilimandjaro. Comment cette montagne tanzanienne est-elle devenue l’emblème de la nature est-africaine ? Inconnu jusqu’au milieu du xixe siècle, le Kilimandjaro gagne soudainement une importance colossale dans l’imaginaire européen. Au tournant du xxe siècle, il s’impose comme le joyau de l’empire colonial allemand.
Carte blanche : Muriel Le Roux, chargée de recherche au CNRS, nous présente le documentaire Des femmes contre des missiles, de Sonia Gonzalez, qui sera diffusé sur Arte aux alentours du 20 décembre 2022. Comment des femmes ont combattu l’installation de missiles nucléaires par l’OTAN à Greenham Common (Royaume-Uni) en 1981.
L’encadrement des populations colonisées contribuent-il, par réverbération, à construire la métropole ? Dans cet épisode, Shandiva Banerjee , doctorante à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, nous présente ses recherches en cours sur l’encadrement des personnes dites « de couleur » en France métropolitaine entre 1777 et 1848. Elle nous aide ainsi à y voir plus clair dans les relations de contrôle qui, à l’époque moderne, lient l’Hexagone à ses territoires coloniaux et sont partie prenante d’un véritable processus de construction de la métropole comme concept et comme réalité spatiale.
Carte blanche : Thomas Corpet, bibliothécaire responsable des centres de documentation de l’IHMC (IHRF, CRHM et CH2ST), nous présente son travail et les fonds qu’il œuvre à valoriser.
Le Joker, avant d’être l’ennemi juré de Batman, est une carte à jouer. Mais cette figure n’est pas issue de nulle part. Personnage représentant la marge autant que le renversement du pouvoir, le joker est un symbole qui a évolué dans le temps, des carnavals du Moyen Âge au fou bigarré flirtant avec l’anarchisme des comics, en passant par le bouffon et le nain jaune. Pierre Serna, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, revient avec nous sur l’histoire de ce joker à travers les époques et sur son apparition comme carte à jouer pour comprendre ce que cette figure individuelle et marginale nous dit du pouvoir et de notre rapport à la transgression.
Carte blanche : Guillaume Calafat, maître de conférence à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et son fils Elias nous parlent du processus d’écriture de leur dernier livre pour enfants sur l’histoire de l’obélisque de la place de la Concorde : Guillaume Calafat et David Giraudon, L’incroyable voyage de l’obélisque de Louqsor à Paris, Éditions du Patrimoine, Paris, 2022.
Alors que les enjeux d’énergie et de budget énergétique reviennent sur le devant de la scène, du fait des conséquences de l’inflation et de la guerre en Ukraine sur le prix des énergies fossiles notamment le gaz, Charles-François Mathis, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, nous présente son travail sur le charbon dans le Royaume-Uni victorien.
Carte blanche : Olivier Aranda, doctorant à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, nous parle des six premiers tomes de la bande dessinée L’Épervier de Patrice Pellerin, de son rapport à la mer, au xviiie siècle et à ses navires.
Alors que les affrontements militaires entamés en février 2022 entre Russie et Ukraine se poursuivent, l’histoire religieuse peut-elle offrir des clefs de lecture pour mieux comprendre ressorts et enjeux du conflit en cours ? Dans cet épisode, Laurent Tatarenko, chargé de recherche au CNRS, nous présente les multiples visages de l’orthodoxie dans le monde slave de l’époque moderne.
Carte blanche : Nicolas Offenstadt, maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, nous parle des pratiques historiques adoptées par les praticiens de l’urbex qui consiste à explorer les bâtiments abandonnés.
Pourquoi si peu de femmes en sciences ? Retour sur les années 1930 et la place des femmes dans la recherche française avec Martine Sonnet, ingénieure de recherche au CNRS, qui nous présente ses travaux autour de la Caisse nationale des sciences, créée en 1930 et qui préfigure le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) institué en 1939.
Carte blanche : Jean-Luc Chappey, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, présente l’exposition L’aventure Champollion qui se tient à la Bibliothèque nationale de France (site François-Mitterrand) jusqu’au 24 juillet 2022.
Thomas Chopard, post-doctorant à l’Inalco, décrit et analyse avec nous les affrontements, le quotidien, ainsi que la montée de la violence et de l’antisémitisme dans le contexte de la guerre civile russe à Kiev en 1919.
Carte blanche : Pauline Teyssier, doctorante à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, présente la BD réalisée par Virginie Ollagnier et Carole Maurel, Dans l’antre de la folie (Glénat, 2021), adaptée de l’ouvrage de Nellie Bly, 10 jours à l’asile.
Retour avec Hélène Blais, professeure à l’ENS, sur les visages oubliés, les acteurs invisibles de l’exploration au xixe siècle
Carte blanche : Vincent Denis, maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, nous présente la mise en ligne sur le site CriminoCorpus de l’exposition La police des Lumières.
Publié le 11 juillet 2022, mis a jour le mercredi 3 juillet 2024
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