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Annie Cohen-Solal

Membre associée

Distinguinshed Professor | Università Bocconi

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Distinguished Professor
Università Bocconi, Department of Political and Social Sciences
Via Röntgen 1
Milano (MI) 20136 (Italie)

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Axes IHMC

  • Axe 3 : Savoirs et patrimoine
  • Axe 4 : Mobilités et échanges

Recherches

Mes recherches en histoire sociale et sociologie politique menées tout d’abord sous la direction d’Annie Kriegel (Paris X) avec des publications consacrées à de grandes figures d’intellectuels français (Paul Nizan, Jean-Paul Sartre, Claude Lévi-Strauss), ont été complétées par des travaux de terrain influencés par les sociologues de l’Ecole de Chicago (George H. Mead, Erving Goffman, Alfred Schütz) dans le cadre du Laboratoire d’ethnographie du Français contemporain (Paris XIII). Plus tard, je lancé mes travaux sur l’histoire interculturelle des artistes (Mark Rothko), des galéristes et des collectionneurs nord- américains (Leo Castelli) dans laquelle j’ai eu recours, pour compléter la recherche traditionnelle en archives, à des outils empruntés à la sociologie (dans une conception de l’art comme produit d’une « action collective » proche de celle d’Howard S. Becker qui impose l’analyse de tous les acteurs et de tous les mécanismes concourant à la production des oeuvres et de leur valeur), l’anthropologie (observation participante, archives orales), l’économie (en incluant les marchés) tout en tenant compte de la complexité des interactions et de la pluralité des contextes (culturel, économique, politique, institutionnel).

De retour en France, j’ai entrepris depuis quelques années d’appliquer ces différents outils à l’analyse d’un « objet » ultra-légitime, mais sur lequel de telles strates de gloses avaient été déversées que le débat en semblait étouffé : il s’agit de l’œuvre et la trajectoire de Pablo Picasso, considéré sous l’angle de l’histoire sociale, comme un artiste « étranger » en France. Je me suis donc engagée dans ces travaux en empruntant les voies classiques de l’historienne qui débusque les sources premières inédites en leur appliquant une lecture critique en commençant par les fonds d’archives suivants : archives du Musée national Picasso-Paris, archives nationales, archives de la préfecture de police de Paris, archives diplomatiques, archives du Musée des arts décoratifs, archives de Paris, archives de la Bibliothèque Kandinsky, archives du MoMA à New York, archives de la National Gallery à Washington DC, archives privées de la famille Picasso, etc. —tout en utilisant, comme dans mes précédents travaux, des outils en provenance de la sociologie, de l’anthropologie, de l’économie, du droit, des études de genre.

Mon travail se situe précisément à la croisée d’une approche matérielle de l’histoire de l’art, d’une histoire des migrations, d’une histoire des échanges, s’inscrit aussi donc résolument dans une approche transnationale. Par conséquent, les questions abordées par le chantier de recherche que je suis en train de mener tournent autour de l’axe « Mobilités et échanges » ou de l’axe « Savoirs et patrimoines ». 

Publié le 29 novembre 2022

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