Zoé Peuch-Lestrade

Centre Malher (IHMC-CH2ST)
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
9 rue Malher, 75004 Paris

zoe.peuch-lestrade@univ-paris1.fr

Thèse

Sujet : Partage et organisation des savoirs au sein de l’enseignement supérieur européen au prisme du cas grec : une histoire transnationale (1830-1944)

Directeurs de thèse : Jean-Luc Chappey (ED 113, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Nicolas Manitakis (université nationale et capodistrienne d’Athènes)

Première inscription : octobre 2022

Résumé :

S’éloignant d’une histoire des sciences et du partage des savoirs bien souvent reliée aux grandes métropoles européennes, ce projet de thèse propose de porter l’analyse sur les marges de l’Europe en traitant de la Grèce de 1830 à 1944. L’analyse de l’articulation entre le processus de partage des savoirs au sein des institutions universitaires et la construction de l’État grec inscrit cette recherche dans une approche plurielle croisant histoire politique, histoire matérielle et histoire financière des savoirs à l’échelle transnationale. En effet, la Grèce est alors une nation en construction au cœur d’enjeux internationaux. L’étude de l’organisation de ses institutions d’enseignement supérieur recomposées par l’appropriation des modèles universitaires français et allemand, alors dominants en Europe, constitue le point de départ de la recherche.

Thèmes de recherche

• Histoire des savoirs des xix^e et xx^e siècles (partage, institutionnalisation, circulation, financement)
• Histoire des universités européennes (xix^e et xx^e siècles)
• Histoire de la construction étatique en Grèce contemporaine

Résumé de la thèse

Loin d’une histoire des sciences et du partage des savoirs souvent reliée à celle des grandes métropoles européennes, cette thèse propose de décaler l’analyse aux marges de l’Europe en traitant de la Grèce des xix^e et début du xx^e siècles. L’articulation entre le processus de partage des savoirs au sein des institutions universitaires et la construction de l’État grec inscrit cette recherche dans une approche plurielle qui croise histoire politique, matérielle et financière des savoirs à l’échelle transnationale. En effet, la Grèce est alors une nation en construction au cœur d’enjeux internationaux. L’étude de l’organisation de ses institutions d’enseignement supérieur recomposées par l’appropriation des modèles universitaires européens dominants à l’époque (français et allemand) constitue le point de départ de la recherche.