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Histoire quantitative

Annales. Histoire, Sciences Sociales, 2018/4

« Serment de fidélité à Hitler des soldats de la Reichswerh ». Bundesarchiv (oder BArch), Bild 102-16107, Georg Pahl, CC-BY-SA 3.0

Auteurs : Karine Karila-Cohen, Claire Lemercier, Isabelle Rosé et Claire Zalc
Revue : Annales Histoire, Sciences Sociales, 2018/4 (73e année)
Éditeur : Éditions de l’EHESS
Date de parution : avril 2020
Présentation du numéro sur le site de Cairn

Quels renouveaux pour l’histoire quantitative aujourd’hui ? Autrefois portée aux nues, puis décriée, celle-ci semble intéresser à nouveau – pas toujours sous ce nom, parfois sous couvert d’histoire « numérique » ou de big data, sans doute parce que certaines sources historiques, déjà numérisées, sont désormais plus faciles à transformer en données. Surtout, le financement de la recherche par projet, qui connaît un nouvel âge d’or dans la discipline – après de premiers épisodes, notamment en France et aux États-Unis, dans les années 1960 et 1970 –, incite de nouveau à la constitution d’équipes hiérarchisées qui intègrent de préférence des informaticiens et informaticiennes, des statisticiens et statisticiennes ou des physiciens et physiciennes, et qui dépensent beaucoup pour constituer de grosses bases de données. La plus grande puissance des ordinateurs et l’amélioration des outils informatiques ne constituent pourtant pas une réponse suffisante aux critiques qui ont touché, notamment à partir des années 1980, la première vague d’histoire quantitative : imposition fréquente de catégories inadaptées et, le plus souvent, anachroniques, tentation positiviste ou risque de dépenser beaucoup d’énergie pour ne parvenir qu’à des résultats triviaux ou déjà connus.

La répétition de l’histoire n’est toutefois pas une fatalité. Aujourd’hui comme dans les années 1960, il existe des travaux quantitatifs qui échappent à ces travers, en respectant les principes historiens en matière de rapport aux sources…

Sommaire

Pages 771 à 783 – Nouvelles cuisines de l’histoire quantitative
Karine Karila-Cohen, Claire Lemercier, Isabelle Rosé et Claire Zalc

Pages 785 à 815 – Le graphe, la trace et les fragments
L’apport des méthodes quantitatives et des outils numériques à l’étude des élites civiques athéniennes

Karine Karila-Cohen

Pages 817 à 847 – Autour de la reine Emma (vers 890-934)
Réseaux, itinéraire biographique féminin et questions documentaires au début du Moyen Âge central
Isabelle Rosé

Pages 849 à 889 – Les apprentissages parisiens aux xviiie et xixe siècles
Clare H. Crowston, Steven Laurence Kaplan et Claire Lemercier

Pages 891 à 922 – Une histoire politique des chiffres de la prison
Conception, production et usages de la Statistique pénitentiaire (1852-1939)
Elsa Génard et Melchior Simioni

Pages 923 à 957 – Peut-on modéliser la persécution ?
Apports et limites des approches quantifiées sur le terrain de la Shoah
Pierre Mercklé et Claire Zalc


Pages 961 à 1049 – Histoire sociale : comptes rendus

Publié le 3 avril 2020, mis a jour le vendredi 21 octobre 2022

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