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L’Institut d’histoire moderne et contemporaine (IHMC), UMR 8066, est l’une des principales unités de recherche en France dans le champ de l’histoire moderne et contemporaine. Placé sous la tutelle conjointe du CNRS, de l’École normale supérieure ENS-PSL et de l’université Paris 1, Panthéon-Sorbonne, il est localisé à Paris et implanté sur quatre sites (à l’ENS-Ulm, à la Sorbonne, au Centre Malher et au Centre du Four).
L’Institut d’histoire moderne et contemporaine est fondé en 1978 comme unité propre du CNRS. Elle devient UMR CNRS/ENS Ulm en 1999 (UMR 8066). Entre 2014 et 2016, elle intègre l’Équipe d’accueil Modernités et Révolutions (EA 127) de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, fédérant elle-même depuis 2006 trois unités de recherche : le Centre de recherche en histoire moderne (CRHM), fondé en 1971, l’Institut d’histoire de la Révolution française (IHRF, UMS 622), fondé en 1937, et le Centre d’histoire des sciences et d’histoire des techniques (CH2ST), qui a succédé en 2008 au CHSMI, fondé en 1976.
Dans cette perspective, l’IHMC a fait le choix d’orientations générales susceptibles de fédérer les travaux de ses membres : celui de revendiquer la nécessité de tenir ensemble la longue durée s’étendant de l’époque moderne à l’époque contemporaine ; celui de privilégier les approches d’histoire politique, sociale et matérielle dans la construction des objets de recherche ; celui de prendre en compte la réflexivité des processus historiques ; celui d’adopter un point de vue transnational et interétatique.
La période 2017-2022 a donc vu l’intégration progressive, en termes d’organisation, de recherches et de projets, de ces différentes équipes. Il en est rapidement résulté un surcroît de dynamisme et d’attractivité.
L’IHMC a pour vocation d’étudier sur le temps long les processus historiques qui ont construit depuis le xve siècle le monde actuel. Les périodes moderne et contemporaine y sont envisagées comme un cycle historique d’ensemble, celui de la modernité, caractérisé en particulier par l’intensification des circulations et des échanges et un élargissement constant des espaces reliés, en Europe et hors d’Europe.
Dans cette perspective, l’IHMC a fait le choix de quelques orientations générales : d’abord, celui de privilégier les approches d’histoire sociale, au sens large ; ensuite celui de prendre toujours en compte la dimension cognitive des processus historiques ; enfin, celui d’adopter en priorité un point de vue transnational et interétatique.
Dans le cadre ainsi tracé, l’IHMC assure à la fois le portage de programmes de recherche et de coopérations scientifiques aux niveaux national et international, la constitution d’instruments de recherche et le soutien à la formation par la recherche. Il a participé à deux LABEX interdisciplinaires, le LABEX TransferS, inclus dans l’EUR Translitteræ depuis 2018, et le LABEX HASTEC et assure des missions de service pour l’ensemble de la communauté des historiennes et de historiens, en particulier la production de la Bibliographie de l’histoire de France, jusqu’en 2022 tandis que la numérisation et la publication des Archives parlementaires sont relancées.
L’ensemble de ses activités scientifiques s’inscrit dans six grands axes de recherche (2023) :
Tous les travaux individuels ou collectifs des membres de l’IHMC s’inscrivent dans l’un et/ou l’autre de ces axes de recherche.
Par sa taille, par la diversité et l’étendue de ses domaines de recherche, par son rôle d’unité de service et enfin par ses liens avec l’ensemble de la communauté des historiennes et des historiens en France et à l’étranger, l’IHMC représente une référence majeure pour la discipline de l’histoire sur les plans national et international. L’objectif, pour le prochain quinquennal (2023–2028), est de renforcer cette place en intégrant les évolutions de l’historiographie, portées notamment par de nouveaux membres.
L’IHMC est aussi un laboratoire d’accueil pour les doctorants inscrits à l’École d’histoire de Paris 1 Panthéon-Sorbonne (ED 113) ou à l’ École doctorale transdisciplinaire lettres/sciences de l’École normale supérieure (ED 540).
Enfin, les chercheurs souhaitant être associés au laboratoire, pour une période de trente mois renouvelable, doivent présenter un dossier de candidature qui sera examiné par le Conseil du laboratoire qui décidera l’admission ou non du candidat comme membre associé.
Publié le 22 octobre 2014, mis a jour le lundi 20 novembre 2023
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